Actuellement, selon notre expertise, les éléments qui péjorent la situation des amphibiens indigènes au Bomelet peuvent être listés comme suit:
- Dans les deux plans d’eau, présence de poissons, prédateurs des larves d’amphibiens.
- Présence massive de la grenouille rieuse.
- Caractère très homogène des deux plans d’eau (il s’agit dans les deux cas de plans d’eau permanents, eutrophes et fortement végétalisés) qui, dans ces conditions, ne peuvent héberger qu’une faune d’amphibiens relativement banale.
A cet égard, la création d’une ou deux gouilles (10 à 20 m2) avec un régime de mise en eau temporaire (un assèchement estival de ce type de plan d’eau participe à limiter la prolifération des prédateurs d’amphibiens) serait certainement profitable.
(Rapport de Vincent Sonnay et Jérôme Pellet, adressé à l’Association Lonature le 10 juillet 2018).
En suivant ces conseils, les membres de Lonature ont creusé en novembre 2018, lors des travaux d’automne, deux « gouilles » temporaires, qui se sont rapidement remplies d’eau à la faveur des pluies d’automne. Photos Jean Oberhänsli, décembre 2018.
Bibliographie: Jérôme Pellet, Vincent Sonnay, Antoine Burri et al., « Atlas des amphibiens du canton de Vaud », Bulletin de la Société vaudoise des sciences naturelles, vol 100, 2021, pp. 189-230-